Les contes philosophiques de Jean Rigaud

Wong

Histoire d’un spectateur qui fut marchand, pirate, et sans doute amoureux

Dans un Moyen-Orient géographiquement et historiquement peu précisé mais aussi vrai que nature, Wong, tombé en disgrâce après la mort de l’émir, se remémore par bribes les rencontres qui avaient émaillé ses errances passées, et les quatre dernières années où il s’est laissé immobiliser en ce lieu par l’amour de la Princesse. Il songe à reprendre sa vie de marchand navigateur, mais son bateau est détruit, et c’est à pied, à travers un désert hérissé d’obstacles démesurés, qu’il lui faudra gagner un autre port – d’où repartir.
Sur ce canevas, qui serait simple s’il était linéaire, sont tissées anecdotes savoureuses ou cruelles, méditations poétiques ou philosophiques, descriptions envoûtantes parfois, évocatrices toujours.

En fait on ne peut pas résumer Wong. On ne peut qu’y entrer.

Postface du Professeur Michel LEROUX